dimanche 6 octobre 2013

Jalousie maladive

Les maladies d'amour : La jalousie maladive
Entre une quête d' assurance et un attrait à la possession de l'autre

En psychanalyse la définition de l'être sain est d'être capable d'aimer et de travailler et savoir faire taire les voix qui parle en soi. Ainsi depuis l'avénement de Jacques Lancan, Françoise Dolto, et bien d'autres, est nait l'analyse psychanalytique orienté vers la mise à jour des structures qui régissent un ou plusieurs faits psychique.

Ainsi, dans la pensée des structures (à ne pas confondre avec le structuralisme, qui est un courant à part) nous nous intéressons aux fonctionnements(dimension institutionnel) et aux discours (dimension des signifiants) qui font force de lois. De ce fait, un symptôme ou une manifestation psychique ne nait pas seulement d'une expérience traumatisante, mais aussi et surtout d'un fonctionnement induit par un envirronement oppressant ou inhibant la dimension de sujet. Rapelons ce qu'est pour nous la dimension de sujet : c'est la capacité qu'a quelqu'un à s'énoncer dans un discours (le sien) en tant qu'être désirant, capable de s'affirmer et de se soumettre dans une relation aux jeux des places et des fonctions.
Ainsi quand vous allez me lire ou m'entendre parler de structure paranoiaque ou structure hystérique etc.. cela signifie qu'il y a un fonctionnement ou un discourt qui risque d'entrainer la maladie. Quand j'écris 'entrainer la maladie' j'entends par là, qu'il y a chez certaines personnes une certaine manière d'être et de penser qui rend malade les autres mais elle :  celui ou celle qui met en œuvre ce type de fonctionnement ou de discours demeurent indemes comme immunisés du mal qu'elles provoquent. De même quand j'écris ou je dis que : ce problème est  engendré par un fait structurel, j'entends par là que le problème que vit quelqu'un n'est pas uniquement du fait de l'environnement ou de la relation avec l'autre, mais qu'il y a quelque chose en lui qui amplifie le mal vécut. Parvenir à résoudre le fait structurel ne solutionne pas toujours la souffrance, mais contribue de beaucoup à rendre moindre le mal vécu ce qui peut être déjà un bon tremplin pour une issue salvatrice.
Maintenant que nous sommes armés de ces quelques notions, nous pouvons nous atteler à notre sujet : la jalousie maladive. Chacun de nous connait une personne dans son entourage qui souffre de ce mal, combien de couples ont divorcés à cause de conflits interminables, combien de femmes et d'hommes vivent dans le doute et l'angoisse, passant à côté de bonheurs durement acquis. Nous allons nous interroger sur la relation qu'il y a entre le fait d'aimer et le fait de devenir malade de jalousie ? Est ce que la jalousie est une maladie en soi? Ou bien est ce que la jalousie n'est que la tête visible de l'iceberg ? Et si c'est la cas de quoi est il question alors ? Je précise que j'entends par jalousie : la jalousie maladive, quant à la jalousie normale je vais la désigner dans cet article par jalousie naturelle.

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